“Overshoot” - depletion of the earth's resources '/ le dépassement des ressources de la terre,

overshoot - the dilemna of our planet /  dépassement - le dilemme de notre planète overshoot - the dilemna of our planet / dépassement - le dilemme de notre planète

For your consideration … "Overshoot" - Professor William Rees   /   « Overshoot », le dépassement des ressources de la terre  

By Ross Flint – Marist Associate  /   Par Ross Flint – Associé mariste    -   faites défiler vers le bas pour la traduction française   


This week (March 2023) I have been listening to an esteemed Canadian professor Bill Rees who gives a dire assessment for our future on this planet. His conclusion is that the climate change issue is actually a symptom of a more serious problem, what he calls "Overshoot".

William E. Rees with Nate Hagens: "The Fundamental Issue - Overshoot" | The Great Simplification #53 https://www.youtube.com/watch?v=LQTuDttP2Yg

According to Prof. Rees, primarily there are three major problems that are causing Overshoot:

  • 1.The world's population has grown beyond the carrying capacity of this world.
  • 2.Developed countries have lifestyles that are far, far, beyond the carrying capacity of this planet.
  • 3.There is a disconnect between the economists who control the economy and world affairs and the ecologists who have a concern for the world. World governments function in accord with the economic model of neo- economics and have until now committed themselves to maintaining the status quo.


In 2022, the only 'plans' on the official table are two variations on the second option—maintaining the status quo:

Variation 1: Standard 'business-as-usual-as-usual'—This plan calls for the technologically- assisted maintenance of economically extractable supplies of fossil fuels (FF), supplemented by renewable energy, to enable maintenance of the economic status quo at least for several decades, based on the assumption that we can cope with any negative 'feedback' whenit occurs. This approach (which seems to be the default position of governments) would continue to grow the economy, exacerbate inequity, waste resources, precipitate runaway climate change, gut the ecosphere and undermine crucial life-support functions; i.e., it has a high probability of generating socio- geo-political chaos and the collapse of global civilization.

Variation 2: 'Business-as-usual-by-alternative-means'—With the ostensible goal of avoiding the worst effects of climate change (but still not acknowledging overshoot), this plan would implement an all-out renewable energy (RE) strategy quantitatively sufficient to maintain current levels of population and material growth, i.e., the status quo. This option, the dream of RE and Green New Deal advocates (but arguably not technically feasible in a climate-friendly time frame), would not really halt climate change, and would otherwise generate the same negative social and ecological impacts as Scenario 1a; i.e., socio-geo-political chaos and the collapse of global society.

Both variations suggest that humanity's techno-hubris is exceeded only by collective denial and ignorance of systems behavior.

From: "The human eco-predicament: Overshoot and the population conundrum" - Professor William Rees https://www.austriaca.at/0xc1aa5576%200x003dcfa1.pdf

William Rees is a population ecologist, ecological economist, Professor Emeritus and former Director of the University of British Columbia's School of Community and Regional Planning in Vancouver, Canada. He researches the implications of global ecological trends for the longevity of civilization, with special foci on urban (un)sustainability and cultural/cognitive barriers to rational public policy. Prof Rees is best known as the originator and co-developer with Dr Mathis Wackernagel of 'ecological footprint analysis' (EFA), a quantitative tool that estimates human demands on ecosystems and the extent to which humanity is in 'ecological overshoot.' Dr Rees is a founding member and former President of the Canadian Society for Ecological Economics; a founding Director of the One Earth Living Initiative; a Fellow of the Post-Carbon Institute and an Associate Fellow of the Great Transition Initiative.

Overshoot - graphic - New York Times 2022

Pour votre réflexion : « Overshoot », le dépassement des ressources de la terre, par le Professeur William Rees

Durant ce mois de mars 2023, j'écoutais un estimable professeur canadien, Bill Rees, qui donne une description terrible du futur de notre planète. Sa conclusion, c'est que la question du changement climatique est en fait le symptôme d'un problème plus sérieux, qu'il appelle le « dépassement ».

William E. Rees, entretien avec Nate Hagens: "La question fondamentale – Le dépassement" |

La grande simplification n°53 https://www.youtube.com/watch?v=LQTuDttP2Yg

(entretien de 1h 57 sur YouTube en anglais).

Selon le Pr. Rees, il y a en premier lieu trois problèmes majeurs qui sont la cause du « Dépassement ».

  1. La population mondiale a augmenté au-delà de ce que le monde est capable de supporter
  2. Les pays développés ont des styles de vie qui sont très au-delà de ce que la planète peut supporter
  3. Il y a une absence de connexion entre les économistes qui contrôlent l'économie et les affaires mondiales, et les écologistes, qui ont le souci du monde. Les gouvernements du monde entier fonctionnent sur le modèle de la nouvelle économie et jusqu'à présent, ils se sont employés à maintenir le statu quo.

En 2022, les seuls « plans » officiellement disponibles ne sont que deux variantes de la seconde option, à savoir maintenir le statu quo.

Variante 1. Le « Business as usual » (maintien du statu quo) ordinaire. Ce plan en appelle à la poursuite de l'exploitation, assistée par la technique, des réserves économiquement accessibles d'énergies fossiles, complétée par des énergies renouvelables, de sorte que le statu quo économique puisse être maintenu pendant au moins plusieurs décennies, le tout fondé sur le présupposé que nous pourrons gérer n'importe quel rétro-effet négatif, s'il en survient. Cette approche, qui semble être la position par défaut des gouvernements, continuera à promouvoir la croissance économique, à exacerber les injustices, à gaspiller les ressources, à accélérer un changement climatique hors de contrôle, à éviscérer l'écosphère et à saper des fonctionnalités qui sont cruciales pour le maintien de la vie. C'est-à-dire qu'elle va, avec une haute probabilité, générer un chaos social et géopolitique et provoquer l'effondrement de la civilisation dans son ensemble.

Variante 2. Le « Business as usual » (maintien du statu quo) avec des moyens alternatifs. L'objectif affiché est d'éviter les pires effets du changement climatique (mais sans reconnaître le « dépassement »). Ce plan reposerait sur une stratégie entièrement fondée sur les énergies renouvelables, suffisante pour supporter les niveaux actuels de population et de croissance matérielle, c'est-à-dire le statu quo. Cette option, rêve des partisans des énergies renouvelables et du New Deal vert (mais sans doute techniquement irréalisable dans un cadre temporel acceptable pour le climat), n'arrêterait pas en fait le changement climatique et provoquerait en tout cas les mêmes conséquences sociales et écologiques négatives que le premier scénario, c'est-à-dire un chaos social et géopolitique et l'effondrement de la société dans globale.

Les deux variantes montrent que l'hubris technique de l'humanité n'est surpassée que par son déni collectif et son ignorance du comportement des systèmes.

Extrait de : « L'éco-situation humaine : le Dépassement et le casse-tête démographique ». Professeur William Rees, https://www.austriaca.at/0xc1aa5576%200x003dcfa1.pdf (en anglais).

William Rees est spécialiste de l'écologie de la population et de l'économie de l'écologie, Professeur Émérite et ancien Directeur de l'école de planification communautaire et régionale à Vancouver, Colombie britannique, Canada. Ses recherches portent sur les implications des tendances écologiques globales sur la survie de la civilisation, avec un accent particulier mis sur la (non) durabilité urbaine et sur les barrières cognitives et culturelles qui s'opposent à des politiques publiques rationnelles. Le Pr. Rees est surtout connu comme étant à l'origine de l'analyse de « l'empreinte écologique », qu'il a développée avec le Dr. Mathis Wackernagel, un outil quantitatif qui évalue les pressions humaines sur les éco-systèmes, et la mesure dans laquelle l'humanité est en situation de « dépassement écologique ». Le Dr. Rees est membre fondateur et ancien Président de la Société canadienne pour l'économie de l'écologie, Directeur fondateur de l'Initiative « OneEarth Living » (Vivre sur une seule Terre), membre de l'Institut Post-Carbone et membre associé de l'Initiative pour la Grande Transition.

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