Hoping against hope

20220305-104610peola_hicks_prayer_marquee-b Hope - nothing is impossible for God
Light the darkness cannot over power
Hope is not immediately evident at the moment. The Invasion of Ukraine - with its catastrophic and ongoing consequences; and the release of the recent IPCC Report on climate impacts, adaptation, and vulnerability give us little comfort, and much to worry about. However, our Faith assures us that all history and time belong to God, who has pitched his tent among us, and has given us reason to 'hope against hope' [R.4:18].One significant sign of the Spirit of God being at work in the world came through last week when in Kenya, on 01st of March, 175 countries agreed to a legally binding global treaty to end the plastic pollution crisis.
Inger Andersen

 Countries agree to end plastic pollution in ambitious global treaty

One hundred and seventy-five countries have agreed to a legally binding global treaty to end the plastic pollution crisis by tackling the material's entire supply chain. Inger Anderson, executive director of the UN Environment Program, says it is the "biggest multilateral environmental deal" since the 2015 Paris climate agreement.

At a meeting of the UN Environment Assembly (UNEA) in Nairobi, Kenya, countries passed a resolution on the first treaty to directly tackle the 9 billion tons of plastic produced since the plastic age ramped up in the 1950s. Work now begins on how to implement the treaty by 2024.

Advocates of a more ambitious treaty have won out, judging from the deal that was approved in Nairobi by UNEA president Espen Barth Eide using a gavel made from recycled plastic. Two competing ideas had been put forward. One, led by Peru and Rwanda, encompassed stages of plastic's life cycle, from production to consumption and disposal. The second was a far more limited deal focused on plastics in the oceans, spearheaded by Japan.

The deal that has emerged supports the first approach. Crucially, elements of the treaty are legally binding. It also acknowledges that lower-income countries will find it harder to grapple with plastic and pollution than high-income ones and so there is a need for some sort of financing model to help curb plastic use and waste.

"We now have one text. It speaks to full life cycle; it speaks to legally binding; it speaks to a financing mechanism; it speaks to understanding some countries can do it more easily than others," says Andersen. "It has been a long, hard road, but I'm very happy."

Andersen compared the accord to past environmental treaties such as the Montreal protocol on ozone-destroying chlorofluorocarbon (CFCs) and the Minamata convention on mercury pollution, both of which led to massive reductions in emissions of these harmful chemicals. These are proof that global deals can make governments and industry work differently, she says. "We've done this before."

 The world produced 381 million tons of plastic in 2015, and hundreds of thousands of tons are estimated to end up in the oceans every year, most of it from lower and middle-income countries with less capacity to burn or recycle it. Ubiquitous plastic pollution has been linked to negative impacts on marine life, and there are fears it may affect our health too, although more work is needed to establish that.

Failure to tackle the problem isn't an option, says Anderson. "The youth of today, voters, ordinary people, are just disgusted when they go to the coast and see this stuff," she says.

Steve Fletcher at the University of Portsmouth, UK, says: "The best way to tackle plastic pollution is to prevent it in the first place. By covering the whole supply chain, a global agreement to tackle plastic pollution can support upstream solutions such as reducing or replacing plastic in products." He adds: "There is a broad consensus that global coordination is best achieved through a legally binding agreement."
Great Pacific Garbage Patch

 Exactly what measures should be enacted under a global plastic treaty, and what teeth the deal might have, will now need to be worked out. In a statement, Marco Lambertini of WWF International said the treaty must have "clear and strong global standards and targets".

Andersen hopes the treaty will take effect within three years. She says one example of how legally-binding limits might be implemented is limiting how much virgin polymer is put into economies. Some elements of the treaty won't be legally binding, however, such as technical assistance, she adds.

Andersen says the plastic problem won't "turn on a dime" but "when it's done we should not see that amount of plastic waste in our rivers and in our drains that we see today."

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 Espérer contre toute espérance

L'espoir n'est pas d'une évidence immédiate dans le moment présent. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a des conséquences catastrophiques, qui continuent de se développer ; et le rapport du GIEC récemment publié (1), peu réconfortant, nous donne beaucoup de raisons de nous inquiéter.

Cependant, notre foi nous assure que l'histoire et le temps dans leur totalité appartiennent à Dieu. Il a planté sa tente parmi nous et nous a donné des raisons « d'espérer contre toute espérance » [Rom.4:18]. C'est comme un signe de l'Esprit de Dieu à l'œuvre dans le monde qui nous est apparu la semaine dernière, le 1er mars 2022, lorsqu'au Kenya 175 pays ont convenu d'un traité mondial juridiquement contraignant pour mettre fin à la crise de la pollution par le plastique.

Cent soixante-quinze pays ont conclu un accord global ambitieux pour mettre fin à la pollution par le plastique (2).

Ces pays ont signé un accord mondial juridiquement contraignant pour mettre fin à la crise de la pollution par le plastique. Il s'attaque à l'ensemble du cycle de vie de ce type de matériau. Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement, affirme qu'il s'agit du « plus grand accord multilatéral sur l'environnement » depuis l'accord de Paris sur le climat de 2015 (3).

Lors d'une réunion de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (ANUE) à Nairobi, au Kenya, ces pays ont adopté une résolution en vue d'un premier accord visant à s'attaquer directement aux 9 milliards de tonnes de plastique produites depuis l'apparition du plastique dans les années 1950. Des travaux sont maintenant engagés sur les modalités de mise en œuvre du traité d'ici 2024.

Les partisans du traité le plus ambitieux l'ont emporté, à en juger par l'accord approuvé à Nairobi, scellé par le président de l'ANUE, Espen Barth Eide, en utilisant un marteau fait de plastique recyclé.

Deux projets en concurrence avaient été proposés. L'un, porté par le Pérou et le Rwanda, englobait toutes les étapes du cycle de vie du plastique, de la production à la consommation et à l'élimination. Le second était un accord beaucoup plus limité, concernant les plastiques rejetés dans les océans, piloté par le Japon.

L'accord qui a été conclu suit la première approche. Son importance vient de ce que certains de ses éléments sont juridiquement contraignants. Il tient aussi compte du fait que les pays à faible revenu auront plus de mal à lutter contre le plastique et sa pollution que les pays à haut revenu, et qu'il est donc nécessaire de mettre en place un mode de financement qui aide à réduire l'utilisation du plastique et les rejets.

« Nous avons maintenant un texte qui traite du cycle de vie complet du plastique. ll se présente comme juridiquement contraignant. Il prévoit un mécanisme de financement. Il reconnaît que certains pays peuvent l'appliquer plus facilement que d'autres », explique Mme Andersen. « La route a été longue et difficile, mais j'en suis très heureuse. »

Mme Andersen a comparé l'accord à des traités environnementaux antérieurs tels que le Protocole de Montréal (4) de 1987 sur les chlorofluorocarbures (CFC), destructeurs de l'ozone atmosphérique, et la Convention de Minamata (5) de 2013 sur la pollution par le mercure, qui ont conduit à des réductions massives des émissions de ces produits chimiques nocifs. C'est la preuve que des accords internationaux peuvent amener les gouvernements et les industries à changer leurs manières d'agir, dit-elle. « Nous l'avons déjà fait. »

Le monde a produit 381 millions de tonnes de plastique en 2015 (6), et on estime que des centaines de milliers de tonnes finissent dans les océans chaque année, la plus grande partie provenant de pays à revenu faible et intermédiaire, ayant moins de capacité à le brûler ou à le recycler. La pollution plastique omniprésente a un impact négatif sur la vie marine, et on craint qu'elle n'affecte également notre santé (7), bien que des études soient encore nécessaires pour l'établir.

Ce n'est pas une option que de ne pas s'attaquer au problème, dit Mme Andersen. « Les jeunes d'aujourd'hui, les électeurs, les gens ordinaires, sont profondément dégoûtés quand ils voient les côtes polluées par ces déchets », dit-elle.

Steve Fletcher, de l'Université de Portsmouth, au Royaume-Uni, déclare (8) : « La meilleure façon de lutter contre la pollution par le plastique est la prévention à la source. En couvrant l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, un accord mondial de lutte contre la pollution plastique peut promouvoir des solutions en amont, comme la réduction de l'utilisation du plastique ou son remplacement dans les processus de production. Il ajoute : « Il y a un large consensus sur le fait qu'un accord juridiquement contraignant est plus favorable pour une coordination mondiale. »

Il faudra maintenant déterminer avec précision les mesures qui devront être adoptées dans le cadre d'un traité mondial sur le plastique et les sanctions qu'il devrait prévoir. Dans un communiqué, Marco Lambertini du WWF International déclare que le traité devait avoir « des normes et des objectifs mondiaux clairs et forts ».

Mme Andersen espère que le traité entrera en vigueur d'ici trois ans. Elle dit qu'un exemple de la façon dont des limites juridiquement contraignantes pourraient être mises en œuvre serait de limiter la quantité de polymère vierge produite par les différentes économies. Certains éléments du traité ne seront toutefois pas juridiquement contraignants, comme l'assistance technique, ajoute-t-elle.

Mme Andersen admet que le problème du plastique ne sera pas réglé en un tournemain, mais ajoute : « Quand ce sera fait, nous ne devrions plus voir la quantité de déchets plastiques que nous voyons aujourd'hui dans nos rivières et dans nos égouts ».

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(1) Rapport du Groupe de travail II, « Changement climatique 2022 : Impacts, adaptation et vulnérabilité », texte uniquement en anglais. On en trouve une brève présentation sur le site gouvernemental www.vie-publique.fr

(2) En anglais : https://www.newscientist.com/article/2310115-countries-agree-to-end-plastic-pollution-in-ambitious-global-treaty/

(3) En anglais : https://www.newscientist.com/definition/the-paris-agreement/. Voir sa présentation en français : https://www.vie-publique.fr/fiches/274839-quest-ce-que-laccord-de-paris-sur-le-climat

(4) Article en anglais https://www.state.gov/key-topics-office-of-environmental-quality-and-transboundary-issues/the-montreal-protocol-on-substances-that-deplete-the-ozone-layer/. Voir en français l'article de Wikipedia sur le protocole de Montréal.

(5) Voir en français l'article de Wikipedia sur la Convention de Minamata.

(6) En anglais : https://ourworldindata.org/plastic-pollution.

(7) En anglais : https://www.newscientist.com/article/mg24432590-300-we-constantly-eat-microplastics-what-does-that-mean-for-our-health/. Voir par exemple en français le document de l'ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, sur les microplastiques.

(8) En anglais : https://www.port.ac.uk/about-us/structure-and-governance/our-people/our-staff/steve-fletcher


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