This week's blog, comes from Fr Kevin Head sm, written as the editorial for February's Marist Messenger :
Human trafficking occurs for many reasons – for work in sweatshops, illegal adoption of children, organ transplants, forced marriages, drug trafficking, begging and prostitution among others.
When she was twenty-six, Blessing Okoedion went to Spain from Nigeria with a promise of work in a computer business. However, when she reached Spain, there was no job for her, she had a forged visa, and her traffickers said she owed them $70,000. She had no way to pay, so they sent her to Naples and forced her to work on the streets as a prostitute.
Blessing found her way to a shelter, the 'Casa Ruth' Centre in Naples, part of Talitha Kum, a network of more than two thousand religious sisters in ninety-two countries dedicated to fighting modern- day slavery. 'Casa Ruth' was founded by Ursuline Sister Rita Giaretta and is run by Italian nuns for victims of trafficking.
Blessing now advocates for and assists other victims of trafficking. While many would like to pretend modern slavery happens elsewhere, it does occur in New Zealand and usually involves exploited migrants.
Christina Stringer is an associate professor in the Centre for Research on Modern Slavery at the University of Auckland Business School. She says that "on any given day, as many as 3000 migrants may be being exploited in New Zealand."
Professor Stringer also spoke of a woman living in a Christchurch house owned by her employer. She shares a room with a colleague, sleeps on a mattress on the floor and cooks on a small gas cooker. There are six bedrooms with a shared bathroom and garden. She pays $210 per week in rent, taken from her wages. On her day off, her employer sometimes asks her to perform other tasks. If she refuses, there is a penalty – another deduction from her weekly pay.
Christina Stringer says that she has "talked to migrants who have been paid what they are legitimately owed, but then they are required to pay money to their employer. The employer fulfils the legal requirement, but then the employee has to pay the cash back to the employer."
Crimes against migrant employees often remain hidden. This is because such workers are afraid that they will be deported if they speak to the authorities about their dreadful work situation. In fact, such is not the case.
Professor Stringer states that exploitation takes many forms. They mainly involve low pay rates, long hours of work, no holiday pay and forcing employees to work even though they are ill. One person Professor Stringer spoke to received $3 an hour. Another interviewee often worked 70 hours and sometimes 90 hours a week for $8 an hour.
St Josephine Bakhita was born in about 1869 in Olgossa, Darfur, Sudan. She died on 8 February 1947 in Schio, Veneto, Italy. Beatified in 1992 and canonized on 1 October 2002, St Josephine is also known as 'Mother Moretta' -- 'our Black Mother.' She had almost one hundred and fifty physical scars on her body, received after being kidnapped at the age of nine and sold into slavery. Her feast day, 8 February, is the Day of Prayer Against Human Trafficking.
St Josephine Bakhita, pray for us
Let us pray
We remember St. Josephine Bakhita, who was sold as a child. We pray that her story and her resilience may be a model for all who struggle to be free. We pray that as followers of Christ we may bring good news to the poor and proclaim liberty to captives, and that we may be agents of God's love in freeing the oppressed. We pray for the grace to work for the dignity and value of each and every person. Amen!
If you are concerned that a person may be a victim of exploitation or trafficking:
In New Zealand •To report a case of migrant exploitation, contact the MBIE Service Centre:
0800 20 90 20 or the dedicated number
0800 20 00 88. This number operates Monday to Friday, 8 am-5.30 pm, excluding public holidays, to enable the reporting of exploitation in the workplace. Interpreters in more than 180 languages are available. •To report people trafficking, call the local police, or 105 or, if it is an emergency, dial 111 •To report an issue anonymously call Crimestoppers on 0800 555 111 or by way of an online Crimestoppers form, www.crimestoppers-nz.org
In Australia Contact the Federal Police: phone 131AFP (131237), or email This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
Journée de prière contre le trafic d'être humains. 8 février. Par le P. Kevin Head SM
Le trafic des êtres humains apparaît sous de multiples formes : le travail dans des sweatshops (ateliers clandestins), l'adoption d'enfants de manière illégale, les transplantations d'organes, les mariages forcés, le trafic de drogue, la mendicité et la prostitution, entre autres.
A l'âge de vingt-six ans, Blessing Okoedion quitte le Nigéria pour l'Espagne, sur la promesse d'un travail dans une entreprise d'informatique. Pourtant quand elle entre en Espagne, il n'y a pas de travail pour elle, elle avait de faux papiers, et les passeurs lui disent qu'elle leur devait 70 000 dollars. Comme elle n'avait pas le moyen de les payer, ils l'ont envoyée à Naples et forcée à aller dans les rues se prostituer.
Blessing réussit à entrer en contact avec un foyer, la « Casa Ruth », au centre de Naples, appartenant au réseau Talitha Kum, qui regroupe plus de deux mille religieuses dans quatre-vingt douze pays et a pour but de lutter contre les formes d'esclavage moderne. La « Casa Ruth » a été fondée par une sœur ursuline, Sr Rita Giaretta, et elle est dirigée par des religieuses italiennes pour venir en aide aux victimes de trafics d'êtres humains. Blessingfait maintenant avec elles un travail de plaidoyer et assiste les autres victimes des trafiquants.
Même si beaucoup voudraient croire que l'esclavage moderne n'existe qu'ailleurs, il est aussi présent en Nouvelle-Zélande et concerne généralement des migrants, que l'on exploite.
Christina Stringer est professeur associée au Centre de recherche sur l'esclavagisme moderne de l'Ecole de commerce et de gestion de l'Université d'Auckland. Elledit que chaque jour, en Nouvelle-Zélande, quelque 3000 migrants sont soumis à une forme d'exploitation.
Le Professeur Stringer parle ainsi d'une femme qui vit à Christchurch, dans une maison appartenant à son employeur. Elle partage une chambre avec une collègue, couche par terre sur une paillasse et fait sa cuisine sur un petit réchaud à gaz. Il y a six chambres avec des sanitaires collectifs et un jardin. Elle paie un loyer de 210$ par semaine, retenu sur son salaire. Pendant ses jours de repos, son employeur lui demande aussi d'effectuer d'autres tâches. Si elle refuse, il y a une pénalité : une autre retenue sur son salaire hebdomadaire.
Christina Stringer dit qu'elle a entendu des migrants raconter qu'ils avaient reçu ce qui leur était légalement dû, mais qu'ensuite ils avaient été sommés de remettre l'argent à leur employeur. L'employeur se soumettait ainsi à l'obligation légale, mais l'employé devait ensuite retourner l'argent à l'employeur.
Les crimes à l'encontre des migrants restent souvent cachés. Cela, parce que ces travailleurs ont peur d'être expulsés s'ils dénoncent aux autorités leurs effrayantes conditions de travail. Ce n'est en fait pas le cas.
Le Professeur Stringer constate que l'exploitation peut prendre de multiples formes. Le plus souvent, il s'agit de très bas salaires, de très longues heures de travail, de jours de congés non payés, d'obligation de travailler même si l'on est malade. Une des personnes interviewée par le Professeur Stringer recevait 3$ de l'heure. Une autre travaillait souvent 70 heures et parfois 90 heures par semaine pour un salaire horaire de 8$.
Sainte Joséphine Bakhita est née autour de 1869 à Olgossa, dans le Darfour soudanais. Elle est morte le 8 février 1947 à Schio, province de Venise en Italie. Béatifiée in 1992 et canonisée le 1er octobre 2002, Sainte Joséphine a été surnommée « Mère Moretta », notre Mère Noire. Elle portait quelque cent cinquante cicatrices sur son corps, traces des coups reçus depuis qu'elle avait été kidnappée à l'âge de neuf ans pour être vendue comme esclave. Sa fête, le 8 février, est la journée de prière contre le trafic des êtres humains.
Sainte Joséphine Bakhita , priez pour nous.
Prions
Nous faisons mémoire de Sainte Joséphine Bakhita, qui a été vendue comme esclave alors qu'elle était enfant. Nous prions pour que ses épreuves et son courage soient un modèle pour tous ceux qui luttent pour leur liberté. Nous prions pour qu'en tant que disciples du Christ nous puissions apporter la bonne nouvelle aux pauvres et aux captifs la libération. Que nous puissions être les instruments de l'amour de Dieu pour la libération des opprimés. Nous prions pour obtenir la grâce de travailler à la reconnaissance de la dignité et de la valeur de chaque personne. Amen.
Au service des migrants exploités dans la région parisienne Cimade. Au service des exilés et des migrants Délégation régionale Ile de France
46 boulevard des Batignolles 75017 PARIS
Tel. +33 (0) 1 40 08 05 34. Le lundi
(Autres adresses dans les régions et départements)
Gisti. Groupe de soutien aux immigrés 3 villa Marcès 75011 Paris
Tel. +33 (0)1 43 14 60 69 (pas d'horaires)
Secours populaire.
Direction nationale, des antennes dans les départements
9/11 rue Froissart
75003 PARIS
This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
+33 (0)1 44 78 21 00
Du lundi au vendredi, 9h-17h
When you subscribe to the blog, we will send you an e-mail when there are new updates on the site so you wouldn't miss them.
Comments 1
thank you, Kevin, for highlighting this terrible blight on our societies. for the couple of years I was back in Ireland, I was part of the APT (act to prevent trafficking) group of religious who engaged with the reality of trafficking in Ireland ... trying to inform public opinion, running programmes in schools, running campaignsin the wider public domain, supporting organisations that were working directly with the victims of trafficking, and involved in the campaign to changee the law (whcih tended to penalise the women in the sex-trade rather than their "clients", who paid for sex. I ws hugely impressed by the world-wide organisations - particularly of religious women - who were eworking in this area, supporting victims, trying to influence the ethos in society, and offering direct help for those wanting to escape from their exploited condition. It is great that you are helping to bring this subject to the attention of Marists world-wide ... I hope it may encourage confreres to get more directly involved ... I know the APT group in Ireland was desperately trying to recruit male religious - at our meetings, we were never more than 4 men in a group of between 25 and 35. Thanks, Kevin.