Peter Healy sm, Kiwi Marist, gives us this reflection on a recently released documentary: Carbon the Unauthorized Biography
This documentary film made in Australia in 2022 is all at once a cosmology, a geology and an ecology of carbon. Our planet home's most ubiquitous element, it is everywhere, in our bodies, our food and what we wear. As we all know it is blanketing our collective airspace given the millions of combustion engines in most every country on earth. If you have ever wondered what the carbon cycle is, then this documentary is for you.
The carbon atom is cleverly animated in this film and speaks in the first person about our current crisis of extraction, burn and overload. Towards the end of the documentary carbon utters these pertinent words, "Don't you see what you've done to me when I've got no place to hide." These words are in reference to the felling of old growth and tropical forests, to decades of oil extraction and to hundreds of years of coal mining. Since oil was first discovered we have taken and consumed around 135 billion barrels of it.
While this documentary is a sobering reminder of what the industrialized world has done to the geo-chemistry of our planet home, there is hope.
We need to befriend carbon, come to an understanding of her, appreciating her as a gift and promise, rather than an exploitable resource. The documentary is indeed an invitation to relationship with the elemental and the essential. I am sure Teilhard de Chardin would approve of this hymn to carbon. How she matters so much to the whole of life. Thomas Berry and Brian Swimme would probably sing its praises too. It is Berrian in the way it gives voice to a key element in our web of life that is a great communion of subjects.
The greenhouse gas methane is shown flaring in the arctic tundra, escaping into the atmosphere as temperatures continue to rise. Given Aotearoa NZ's methane footprint (hoofprint), a producer here might well make the sequel: Methane: the unauthorized biography?
The film has an interesting website with a workbook for youngsters. As reviewers say of inspired and timely work; recommended, take the whole family.
Peter Healy sm Whānau MariaŌtaki
To see the Trailer: copy and paste in your browser: https://www.youtube.com/watch?v=2bdcFv9IcHs
For more see: Nature Mag on IPCC Report: https://www.nature.com/articles/d41586-022-00951-5?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=94700c0bdc-briefing-dy-20220405&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-94700c0bdc-46927394
Le carbone. Une biographie non officielle
En français, le documentaire est actuellement visible sur la chaîne Arte sous le titre : L'histoire secrète du carbone. https://www.arte.tv/fr/videos/096274-000-A/l-histoire-secrete-du-carbone/
Ce documentaire, réalisé en 2022 en Australie, est à la fois une cosmologie, une géologie et une écologie du carbone. C'est l'élément le plus omniprésent sur notre planète, il est partout, dans notre corps, dans ce que nous mangeons, dans ce que nous portons. Comme nous le savons tous, il sature notre espace aérien collectif, à cause des millions de moteurs à combustion qui en émettent dans presque tous les pays du monde. Et si vous vous êtes jamais interrogé sur le cycle du carbone, alors ce documentaire est pour vous.
L'atome de carbone est dans ce film l'objet d'une animation intelligente, et il parle à la première personne, à propos de la crise actuelle de son extraction, de sa combustion et de son utilisation excessive. Vers la fin du documentaire, le carbone prononce des mots très pertinents: « Vous ne voyez pas ce que vous m'avez fait, alors que je n'ai plus aucun endroit où me cacher ? » Ces mots font référence à l'abattage des arbres anciens et des forêts tropicales, à des décennies d'extraction pétrolière, à des centaines d'années d'exploitation minière. Depuis la découverte du pétrole, nous en avons pompé et consommé environ 135 milliards de barils.
Alors que le documentaire est un rappel attristant de ce qu'a fait le monde industriel à la géo-chimie de la planète, il laisse pourtant place à l'espoir.
Nous devons lier amitié avec le carbone, en venir à un accommodement avec lui, l'apprécier comme un don et une promesse, plutôt que comme une ressource à exploiter. Le documentaire est une invitation à se mettre en relation avec l'élémentaire et l'essentiel.
Je suis sûr que Teilhard de Chardin approuverait cet hymne au carbone, à sa si grande importance pour la vie dans sa totalité. Thomas Berry et Brian Swimme (1) chanteraient aussi ses louanges, probablement. La manière dont il donne la parole à un élément clé de notre réseau vital, qui se présente comme une vaste communion de sujets, va dans le sens de la pensée de Thomas Berry.
Il apparaît que le méthane, autre gaz à effet de serre, est en train de s'échapper de la toundra arctique et de se répandre dans l'atmosphère, alors que la température continue à augmenter. Étant donné l'empreinte énergétique du méthane en Nouvelle-Zélande-Aotearoa (l'empreinte des sabots du bétail), un réalisateur pourrait imaginer une suite au film : Le méthane, une biographie non officielle.
Un site web intéressant est consacré au film, avec un cahier de travail pour les jeunes, la bande-annonce (en anglais), et sa disponibilité selon les pays https://www.thecarbonmovie.com/.
Les critiques parlent d'une œuvre inspirée, venant à point nommé, et la recommandent. Emmenez toute la famille voir le film !
Peter Healy sm- Whānau Maria – Ōtaki
Voir l'article (en anglais) de la revue Nature sur le dernier rapport de l'IPCC (United Nations Intergovernmental Panel on Climate Change, GIEC, Groupe Intergouvernemental d'Etudes sur le Climat)
Voir le rapport du GIEC en français sur le site du Programme de l'ONU pour l'environnement :
(1) Thomas Berry, prêtre passioniste américain, est un théologien, écologiste et historien spécialiste de l'histoire culturelle. Il se décrit comme « écothéologien » et « géologien » et est considéré comme un pionnier dans le champ des relations entre la religion et l'écologie. Il a laissé une œuvre importante, dont, avec Brian Swinne, The Universe Story: From the Primordial Flaring Forth to the Ecozoic Em, Harper, 1994. Son seul ouvrage disponible en français est Le rêve de la terre, publié en 1988 et traduit aux éditions Salvator en 2021, avec une préface de François Euvé sj.
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