Day after day, here as elsewhere, the "Secours populaire", an association recognized as being of public utility, acts for a fairer and more united world, allowing everyone to emancipate themselves and find their place as citizens, where they live, work or study.
Interview:
I arrived in Paris in the community of 104 in 2012. I wanted to have an adequate ministry. A friend then recommended that I become a volunteer at Secours Populaire. For more than 10 years now, I have been faithfully going there every Monday and Thursday, for 2 hours.
My main activity is to collaborate with a French teacher for the literacy of immigrants, economic and political refugees. It is in this activity that I find this feeling of "unknown and as hidden". I am present and I ensure the smooth running of the courses. When the tension is felt, I like to relax the atmosphere. My experience as a group facilitator allows me to quickly identify those who are struggling to keep up and provide them with special support.
Over time, I have witnessed the difficult stories of these people. Their journeys are often marked by trials and obstacles. However, my greatest joy comes from the observation that some manage to get by, and to progress in their learning of French. Every small step forward is a victory in itself.
What is remarkable is the strong sense of community among all those involved in this initiative, whether they are doctors, lawyers, professors, or others. Everyone works hand in hand to offer valuable help to those in need. The atmosphere is excellent and the contact with the beneficiaries is simple and warm. I am grateful to be able to contribute, at my own level, to improving the lives of these people.
Secours Populaire has become for me much more than just a volunteer activity. It is a real commitment, a way of giving meaning to my presence here.
Jean-Yves Denizet, s.m.
Historique :
Jour après jour, ici comme ailleurs, le Secours populaire, association reconnue d'utilité publique, agit pour un monde plus juste et plus solidaire, en permettant à chacun de s'émanciper et trouver sa place de citoyen, là où il vit, travaille ou étudie
Interview :
Je suis arrivé à Paris dans la communauté du 104 en 2012. Je désirai avoir un ministère adéquat. Un ami m'a alors recommandé de devenir bénévole au Secours Populaire. Depuis plus de 10 ans maintenant, je m'y rends fidèlement tous les lundis et jeudis, pendant 2 heures.
Ma principale activité consiste à collaborer avec une enseignante de français pour l'alphabétisation des immigrés, des réfugiés économiques et politiques. C'est dans cette activité que je retrouve ce sentiment d'"inconnu et comme caché". Je suis présent et je veille au bon déroulement des cours. Lorsque la tension se fait sentir, j'aime détendre l'atmosphère. Mon expérience en tant qu'animateur de groupe me permet de repérer rapidement ceux qui ont du mal à suivre et de leur apporter un soutien particulier.
Au fil du temps, j'ai été le témoin des histoires difficiles vécues par ces personnes. Leurs parcours sont souvent marqués par des épreuves et des obstacles. Cependant, ma plus grande joie vient du constat que certains parviennent à s'en sortir, et à progresser dans leur apprentissage du français. Chaque petit progrès est une victoire en soi.
Ce qui est remarquable, c'est le fort sentiment de communauté qui règne parmi toutes les personnes impliquées dans cette initiative, qu'ils soient médecins, avocats, professeurs, ou autres. Tout le monde travaille main dans la main pour offrir une aide précieuse à ceux qui en ont besoin. L'ambiance est excellente et le contact avec les bénéficiaires est simple et chaleureux. Je suis reconnaissant de pouvoir contribuer, à mon échelle, à l'amélioration de la vie de ces personnes.
Le Secours Populaire est devenu pour moi bien plus qu'une simple activité bénévole. C'est un véritable engagement, une manière de donner un sens à ma présence ici.
Jean-Yves Denizet, s.m.
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Comments 1
Hello Ben,
I especially enjoyed reading Fr. Yean-Yves' account because I could identify with his experience. Although in a very different situation, after full-time ministry (which I didn't choose to leave) I am so grateful to now have two volunteer days at a place called The Lifehouse (a cancer hospital). Gives structure to my week, a community - of volunteers and others - and meaning to this present rather challenging stage of life.
Thanks for sharing
God bless.
MaryF