Beginnings
In 1998, Marist Mission Centre Australia began supporting a small hostel in the remote refugee camp of Maera Moo in the jungles of the Thai-Burma border. Since then, a generation of Burmese youngsters have had somewhere safe to live – and the beginnings of education.
In 2011, several young men and women from Maera Moo, 'graduates' of MMC Hostel, sought help to bridge the gap between their rudimentary camp high-school education and the possibility of tertiary studies. In the meantime, in 2004, MMC had helped set up Australian Catholic University's ambitious initiative of an online diploma course on the Thai-Burma border.
'How can we get into the ACU course?', the Maera Moo hostellers asked. The then-director of the ACU program, Prof Duncan MacLaren, responded: 'We are looking for refugee students with reasonable English, capable of critical thinking and with a willingness to help their people after graduation.'
The Program
And so the Bridge Program began, a twenty-week online program to prepare for ACU application. Initially managed by a former MMC director, the Bridge Program continues under the auspices of the Australian Province's 'Justice, Peace & Integrity of Creation' committee. It is now coordinated by one of its outstanding graduates, 24-yr-old Muriel Valles, currently completing studies with Hong Kong's Institute of Education. [see below: 'Ongoing involvement']
Since 2011, eight Bridge Programs have attracted applications from more than two hundred young adult Burmese refugees, mainly through word-of-mouth advertising and the growing presence of social media.
BP at work
In addition to the ACU criteria, BP applicants need to have reliable Internet access and commitment to the program with its two assignments fortnightly. Skype video conversations are also an important component. Assignments begin with producing 'good-looking documents' and intelligent emails. They continue with concise life stories, clarifying priorities and goals, setting up a 'BP office' for themselves, crosswords, quizzes, photography and other topics. Towards the end of the program, BP-ers do writing and reading assignments simulating ACU test conditions. As they complete their BP, graduates received a carefully-prepared Letter of Recommendation to ACU (or other enterprises, as requested) as well as a Certificate of Participation.
Studies after BP
To date, sixty-six BP-ers have successfully completed the program, wearing their signature royal blue 'BP shirt' to ACU's testing days. Over thirty BP-ers have been accepted by ACU and graduated with its Diploma in Liberal Studies. Some of these are now enrolled in, or have already graduated from, degree programs in universities in Bangkok and Hong Kong.
Ongoing involvement
Many of BP's graduates work with ethnic NGOs and community groups providing educational and social help for the people of Myanmar and its refugees. Some BP-ers opt to assist with continuing work for the program and wear a characteristic black BP shirt when involved with post-BP gatherings and enterprises. Since 2017, a Bridge Program Coordinating Team (BPCT) has provided not only excellent local leadership and management of the program, but opportunity for further skill development amongst its graduates.
One BP-er recently represented Myanmar in the ASEAN-China ambassador program sponsored by the University of the Thai Chamber of Commerce, visiting China, Laos and Myanmar. In another of UTCC's events, this BP-er has already won an award trip to Vietnam, and hopefully soon to Taipei, Paris and Sweden.
Funding and finances
The Bridge Program is funded by spontaneous donations from a small number of 'BP friends'. The program enables BP-ers to build their own portable 'BP office' as well as offering help with Internet access and travel costs. Program funds are use to cover costs of BP shirts, concluding celebrations and team expenses. In recent times, visa, part-scholarship, and living expenses have been met for several BP/ACU graduates in degree courses in Thailand.
Completing the cycle
In December 2018, two former BP-ers journeyed to Maera Moo refugee camp, and the Hostel still supported by the Marist Mission Centre. Using skills from their BP and university training, they offered 'capacity building' in-service to the Hostel leaders and students connecting them more securely not only to continued support but greater confidence in bridging the gaps towards the future of their education.
Ron Nissen SM
French translation follows gallery, courtesy Father Jean-Bernard Joly SM
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Combler l'écart
Commencements
En 1998, le Centre missionnaire mariste (CMM) d'Australie s'est lancé dans le soutien à un petit Foyer d'accueil dans le camp de réfugiés de Maera Moo, éloigné de tout, au cœur de la jungle, à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie. Depuis, une génération de jeunes Birmans a pu rouver làun endroit où vivre en sécurité et où commencer son éducation.
En 2011, plusieurs jeunes femmes et jeunes hommes de Maera Moo, « diplômés » du Foyer du Centre missionnaire mariste (CMM), ont voulu combler l'écart entre leur formation secondaire defortune, donnée par le Foyer du camp, et de possibles études supérieures. Entre-temps, en 2004, le CMM avait aidé l'Université catholique d'Australie (UCA) à mettre en place une initiative ambitieuse de cours diplômant par internet, pour les étudiants de la frontière Birmano-Thaï.
« Comment accéder au cours de l'UCA ? » ont demandé les résidents du Foyer de Maera Moo. Le directeur d'alors du programme de l'UCA, le professeur Duncan MacLaren, leur a répondu : « Nous cherchons des étudiants réfugiés, avec des connaissances convenables en anglais, capables de pensée critique et volontaires pour aider leur peuple après avoir obtenu leur diplôme ».
Le programme
C'est ainsi que débuta le Programme-passerelle (PP). Il dure vingt semaines, en ligne, et permet de se préparer à l'examen d'admission à l'UCA. Géré d'abord par un ancien directeur du CMM, le PP se poursuit maintenant sous les auspices de la commission « Justice, Paix et Intégrité de la création », mise en place par la Province mariste d'Australie. Il est coordonné par Muriel Valles, 24 ans, l'une de ses plus brillantes diplômées, qui achève en ce moment ses études à l'Institut d'Education de Hong-Kong.
Depuis 2011, huit PP ont suscité les demandes d'environ deux cents jeunes adultes de Birmanie, principalement par le bouche à oreille, mais aussi par une présence croissante sur les réseaux sociaux.
Mise en œuvre du Programme-passerelle
En plus des critères de l'UCA, les candidats au PP doivent disposer d'un accès internet fiable et s'engager à participer aux missions du programme chaque quinzaine. Les conférences vidéo par Skype en sont aussi un élément important. Les missions consistent d'abord à produire des documents de bonne facture et des e-mails intelligents. Elles tournent ensuite autour de brèves histoires de vie, mettant au clair les priorités et les objectifs de chacun. Il y a la création d'un « bureau PP » contenant des mots croisés, des quizz, des photos et d'autres documents. Vers la fin du Programme, les étudiants ont à effectuer des tâches de lecture et d'écriture qui correspondent aux tests d'admission de l'Université. A la fin du PP, les diplômés reçoivent une Lettre de recommandation, soigneusement préparée, pour l'UCA (ou pour d'autres entreprises, selon leur demande), ainsi qu'un Certificat d'assiduité.
Etudes après le Programme-passerelle
A ce jour, soixante-six étudiants ont suivi le programme avec succès, portant leur T-shirt bleu-roi avec le logo du Programme lors des journées d'admission à l'UCA. Plus de trente d'entre eux ont été admis à l'UCA et ont obtenu un diplôme en sciences humaines. Certains d'entre eux ont poursuivi des études aux Universités de Bangkok et de Hong-Kong, ou en sont déjà sortis diplômés.
Engagements en cours
Une proportion importante des diplômés du PP travaillent avec des ONG locales et des groupes citoyens offrant une aide dans le domaine de l'enseignement et du travail social, auprès des Birmans et des réfugiés du Myanmar. Certains anciens étudiants choisissent de continuer leur travail d'aide au sein du Programme. Ils portent un T-shirt noir spécifique quand ils participent à des rencontres et à des actions post-PP. Depuis 2017, une Equipe de coordination des Programmes-Passerelles non seulement a assuré une direction locale et une gestion du Programme de grande qualité, mais a permis le développement de compétences plus étendues parmi les diplômés.
Un ancien du Programme-passerelle a récemment représenté le Myanmar dans un programme sponsorisé par l'Université de la Chambre de Commerce de Thaïlande (UCCT), dans le cadre de l'accord entre l'ASEAN (Association of South East Asian Nations, Association des nations de l'Asie du Sud-Est) et la Chine. Il a ainsi visité la Chine, le Laos et le Myanmar. Participant à un autre programme de l'UCCT, le même étudiant a aussi été primé et a obtenu de faire un voyage au Vietnam. Il espère bientôt avoir l'occasion de se rendre à Taipei, à Paris et en Suède.
Financement
Le Programme-passerelle est financé par les dons spontanés d'une petit nombre d' « Amis du PP ». Le programme rend ses étudiants capables de construire leur propre portable « Bureau PP » tout en les aidant pour l'accès à Internet et les frais de voyage. Ce sont les fonds recueillis pour le Programme qui couvrent le coût des T-shirts, des célébrations de fin d'études et les frais de l'équipe. Récemment, les frais de visas, une partie des frais de scolarité et des frais de la vie courante ont pu être couverts pour plusieurs diplômés de l'Université Catholique d'Australie, passés par le Programme-passerelle, pour préparer des diplômes en Thaïlande.
Boucler la boucle
En décembre 2018, deux anciens du PP se sont rendus au camp de réfugiés de Maera Moo, dans le foyer qui bénéficie toujours du soutien du Centre missionnaire mariste. Utilisant les compétences acquises au cours du PP et de leur formation universitaire, ils ont offert en interne une formation à la « construction de compétences », destinée aux responsables du Foyer et à ses élèves. Ils leur ont ainsi donné l'assurance d'un soutien permanent, et aussi une plus grande confiance dans leurs possibilités de « combler l'écart » en direction de leur formation future.
Ron Nissen SM
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Comments 2
This JPIC blog is another boost for our Spirits, especially after the horrific news coming from terrorist attack in two mosques in Christchurch, New Zealand!
Some of the poorest people in Asia are the Burmese (Burma), and here we see a close look of the Marist sponsored education programs among the young Burmese refugees on the Thai border, It is an international program in more ways than one! Our Marists from Australia (and their Justice and Peace and Integration for Creation commission) and several Marists from our Philippine region join their educational skills and enable these young Burmese refugees in Thailand gain a diploma through the Australian Catholic University. As Ben McKenna says so succinctly , these joint Marist efforts enable doors to open for a more abundant life for these Burmese. They won't be washing dishes in Thai restaurants for the rest of their lives, but may some day soon become owners of their own restaurants in Thailand.
Well said Paul. Your words are very similar to Mick McVerry's in Tutu, in regard to giving Rural Youth self-employment skills: to have their own dignity, and not be changing bed-sheets, or mowing lawns for foreign 'developers'