Fr. Luigi Savoldelli sm sent this news to us on 24 May the 7th Anniversary of Laudato Si: For those who believe it is a planet shaped by the hands of God, for others it is an environment rich in resources, which are good for the eyes, which make us feel good in the depths of our being and which can be used for human needs.We call it Earth and all of us, believers or not, are its inhabitants, its custodians and we have it on loan for free use, on loan from our children and grandchildren, from those who will come after us and inhabit it.
Earth. Space. What we tell you are not "the journeys of the spaceship Enterprise, whose mission is to explore strange and new worlds in search of new forms of life and new civilizations to courageously get where no man has come before". These are facts, the realization of a dream, the application in works of the words of the Holy Father, Pope Francis. In the mission the project "Laudato Si" has been active for five years, and these are facts and not a science fiction film.
Pope Francis this week asked to celebrate the memory of the seven years of the encyclical "Laudato Si" and renewed his appeal to the Safeguarding of Creation, in his speech he reminded us that "Creation is a wonderful gift that God has placed in our hands so that we can enter into a relationship with Him". What we Marist missionaries found in Cameroon at the beginning of this mission was a gift: an uncontaminated environment and precisely for this reason difficult to be inhabited, devoid of the comforts we are used to in the West, but where we could enter into a deep relationship with God, with men and with All Creation. Because God is omnipresent and from every tree, from every fruit, from every blade of grass the power of God comes to meet and gives the strength to face the present.
A present made of extreme poverty, but of great love and passion.
A present where people die from natural disasters, where climatic upheavals strike undaunted and reap victims, destroy plantations with hard work and great sacrifices, but do not destroy hope. And it is precisely then that instead of breaking down and leaving everything, we start anew, with more will, with more strength, with more courage and with growing hope.
And it is precisely here that "we can recognize in you the imprint of His plan of love". The Holy Father reminds us how "God with the word... alternates the seasons, opens a palette of colors, with the variety of plants and animals" and it is precisely in the light of this message that the mission in Cameroon has come alive and is renewed daily: the purchase and planting of over one thousand and two hundred cocoa plants, a thousand bananas and over fifty fruit are the striking example; the construction of structures that respect the surrounding environment, housing for caretakers, facilities for the breeding of farm animals and education centers for spiritual life and training for young people, all this with a view to eco-sustainability.
There are no famous people to post on social media the developments of this mission, there are no names and high-sounding sponsors to advertise this work, but only the word of mouth of the generous people who believe in the project, who trust those who animate it, who support the Marist Fathers even at a distance, even if they will hardly be able to see with their own eyes those beauties of creation,but who know that they "are the children of the great King, of the Creator, capable of reading His signature in all Creation", with the lively desire to guard and improve it for those who will come after us, because "God always forgives, people forgive sometimes, but the earth never forgives! ".
That of Yaoundé, in the heart of the African forest, is a difficult land, where cultivation takes place with rural tools, with hoes, wheelbarrows and buckets, but where there is no fear of getting one's hands dirty, because in poverty a great awareness has been reached: "the earth is the mother of all".
Fr. Luigi Savoldelli sm.
Yaoundé, 24 mai 2022
"La terre est notre mère à tous"
Pour celui qui croit, la planète a été façonnée par la main de Dieu, pour les autres c'est un environnement riche en ressources, agréable au regard, qui fait que nous nous sentons bien au fond de notre être, et qui peut être utilisé pour les besoins de l'homme.Nous l'appelons Terre et nous tous, croyants ou moins croyants, nous en sommes les habitants, les gardiens, et nous l'avons à notre disposition pour en faire libre usage, au bénéfice de nos enfants et petits-enfants, qui viendront après nous et l'habiteront.
La Terre. L'Espace. Ce que nous vous disons, ce n'est pas l'histoire "des voyages du vaisseau spatial Enterprise, dont la mission est d'explorer de nouveaux mondes étranges, à la recherche de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations pour arriver avec courage là où aucun homme n'est allé auparavant". Ce sont des faits, la réalisation d'un rêve, la mise en oeuvre des paroles du Saint Père, le pape François. Dans la mission, le projet "Laudato Si" se déroule depuis cinq ans, et ce sont des faits, non pas un film de science-fiction.
Le pape François, cette semaine, a demandé que l'on célèbre la mémoire des sept années de l'encyclique "Laudato Si". Il a renouvelé son appel à la sauvegarde de la Création, et dans son intervention il nous a rappelé que "La Création est un don merveilleux que Dieu a mis entre nos mains, afin que nous puissions entrer en relation avec Lui". Ce que nous avons trouvé au Cameroun, nous, missionnaires maristes, au début de notre mission, c'était un don : un environnement intact, et pour cette raison même difficile à habiter, dénué du confort auquel nous sommes habitués en Occident, mais où nous pouvions entrer dans une relation profonde avec Dieu, avec les autres hommes et avec la totalité de la Création. Parce que Dieu est omniprésent, et à travers tout arbre, tout fruit, tout brin d'herbe, la puissance de Dieu vient à moi et me donne la force d'affronter le présent.
Un présent fait d'une extrême pauvreté, mais d'un grand amour et de passion.
Un présent où des personnes meurent de catastrophes naturelles, où les bouleversements du climat frappent d'une manière impitoyable et font des victimes, détruisent des plantations, fruit d'un dur travail et de grands sacrifices, mais sans pourtant détruire l'espérance. Et c'est précisément alors qu'au lieu de se laisser abattre et de tout abondonner, nous recommençons à nouveau, avec plus de volonté, plus de force, avec plus de courage et une espérance grandissante.
C'est précisément là que "nous pouvons reconnaître en vous l'empreinte de Son Plan d'amour". Le Saint Père nous rappelle comment "Dieu, par la parole, (...) fait alterner les saisons, ouvre une palette de couleurs avec la variété des plantes et des animaux", et c'est précisément à la lumière de ce message que la mission au Cameroun est passée à l'action, et chaque jour se renouvelle : l'achat et la mise en culture de plus de mille deux cents plants de cacao, mille pieds de bananiers et plus de cinquante d'arbres fuitiers en sont un exemple éclatant, la construction de locaux qui respectent l'environnement alentour, le logement des responsables, les installations pour l'élevage des animaux de ferme et les centres de formation et d'éducation à la vie spirituelle pour les jeunes, tout cela dans l'optique de l'éco-responsabilité.
Pour le développement de la mission, il n'y a pas de personnalités connues à citer sur les réseaux sociaux, pas de noms, pas de sponsors qui font une publicité bruyante autour de ce travail, mais seulement les mots des personnes généreuses qui croient au projet, qui font confiance à ceux qui l'animent, qui soutiennent les Pères maristes même de loin, même s'il leur sera difficile de voir de leurs propres yeux ces "beautés de la Création", mais qui savent "qu'ils sont les enfants du grand Roi, du Créateur, capables de lire Sa signature dans toute la Création", avec le vif désir de la conserver, de l'améliorer, pour ceux qui viendront après nous, parce que si "Dieu toujours pardonne, les hommes pardonnent parfois, mais la terre ne pardonne jamais".
Pour ce qui est de Yaoundé, au coeur de la forêt africaine, c'est une terre difficile, où la culture se fait avec des instruments rustiques, des houes, des carrioles et des seaux, mais où l'on n'a pas peur de se salir les mains, parce que dans la pauvreté on parvient à cette profonde prise de conscience : "La terre est notre mère à tous".
Yaoundé, 24 Maggio 2022
"La terra è la madre di tutti"
Per chi crede è un pianeta plasmato dalle mani di Dio, per altri è un ambiente ricco di risorse, che fanno bene agli occhi, che fanno star bene nel profondo del proprio essere e che possono essere utilizzate per il fabbisogno umano.Lo chiamiamo Terra e tutti noi, credenti o meno, ne siamo gli abitanti, i custodi e lo abbiamo in comodato d'uso gratuito, in prestito dai nostri figli e nipoti, da chi verrà dopo di noi e lo abiterà.
Terra. Spazio. Quello che vi raccontiamo non sono "i viaggi dell'astronave Enterprise, la cui missione è quella di esplorare strani e nuovi mondi alla ricerca di nuove forme di vita e di nuove civiltà per arrivare coraggiosamente là dove nessun uomo è giunto prima". Questi sono fatti, la realizzazione di un sogno, l'applicazione in opere delle parole del Santo Padre, Papa Francesco. Nella missione il progetto "Laudato Si" è attivo da cinque anni, e questi sono fatti e non un film di fantascienza.
Papa Francesco questa settimana ha chiesto di celebrare la memoria dei sette anni dell'enciclica "Laudato Si" e ha rinnovato il suo appello alla Salvaguardiadel Creato, nel suo intervento ci ha ricordato che "La Creazione è un dono meraviglioso che Dio ha posto nelle nostre mani perché possiamo entrare in relazione con Lui" . Quello che noi missionari Maristi abbiamo trovato in Cameroun all'inizio di questa missione è stato un dono: un ambiente incontaminato e proprio per questo ostico ad essere abitato, privo delle comodità cui siamo abituati in occidente, ma dove si poteva entrare in profonda relazione con Dio, con gli uomini e con il Creato tutto. Perché Dio è onnipresente e da ogni albero, da ogni frutto, da ogni filo d'erba la potenza di Dio viene incontro e dà la forza di affrontare il presente.
Un presente fatto di estrema povertà, ma di grande amore e passione.
Un presente dove le persone muoiono per calamità naturali, dove gli sconvolgimenti climatici si abbattono imperterriti e mietono vittime, distruggono piantagioni tirate su con fatica e grandi sacrifici, ma non distruggono la speranza. Ed è proprio allora che anziché abbattersi e lasciare tutto, si ricomincia da capo, con più volontà, con più forza, con più coraggio e con crescente speranza.
Ed è proprio qui che "possiamo riconoscervi l'impronta del Suo disegno d'amore". Il Santo Padre ci ricorda come "Dio con la parola…avvicenda le stagioni, apre una tavolozza di colori, con la varietà delle piante e degli animali" ed è proprio alla luce di questo messaggio che la missione in Cameroun si è animata e quotidianamente si rinnova: l'acquisto e la piantumazione di oltre mille e duecento piante di cacao, mille di banane e oltre cinquanta da frutto ne sono l'esempio lampante; la costruzione di strutture che rispettino l'ambiente circostante, alloggi per i custodi, strutture per l'allevamento degli animali da cortile e centri di istruzione per la vita spirituale e formazione per i giovani, tutto questo nell'ottica dell'ecosostenibilità.
Non ci sono personaggi famosi a postare sui social gli sviluppi di questa missione, non ci sono nomi e sponsor altisonanti a pubblicizzare questo lavoro, ma solo il passaparola delle persone generose che credono nel progetto, che si fidano di coloro che lo animano, che sostengono i Padri Maristi anche a distanza, anche se assai difficilmente potranno vedere con i propri occhi quelle bellezze del creato, ma che sanno di "essere i figli del grande Re, del Creatore, capaci di leggere la Sua firma in tutto il Creato", con il vivo desiderio di custodirlo e migliorarlo per chi verrà dopo di noi, perché "Dio sempre perdona, gli uomini perdonano a volte, ma la terra non perdona mai!".
Quella di Yaoundé, nel cuore della foresta africana, è una terra difficile, dove la coltivazione avviene con strumenti rurali, con zappe, carriole e secchi, ma dove non c'è timore di sporcarsi le mani, perché nella povertà si è giunti ad una grande consapevolezza: "la terra è la madre di tutti".
P. Luigi Savoldelli sm.