From southern Thailand, where the tips of Myanmar and Thailand meet, Fr Frank Bird writes. Marists came to Ranong on the Thailand-Burma Border in 2006 as a result of being pushed out of Myanmar.
It didn't take too much research to realise the Thailand Burma Border is a forgotten part of the world suffering the effects of 60 years of military repression creating 9 refugee camps and a large number of Burmese Migrants fleeing to Thailand for a brighter future for their families. It is estimated there are over 2.5 million Burmese Migrants in Thailand. Ranong is a busy Migrant corridor from Southern Myanmar into Thailand.
The stories of the early days of the mission are full of tales of walking about, be-friending anyone open to talking, and seeking to understand the needs of the Burmese migrant families. The famous saying 'what shall we do after breakfast'is now more like 'there are so many things to do after breakfast!' With the establishment of the Marist Asia Foundation we now have 6 Education Programs [Preschool, Burmese Migrant Secondary Education, Intermediate / Academic English Programs, Australian Catholic University Online Diploma and Certificate in Teaching and Learning Programs, Migrant Worker Sunday Classes], a HIV AIDS Health Program, and we seek to develop Inter-religious Dialogue activities as part of building unity and peace in a forgotten and hurting part of Asia.
Burmese Migrant Families have so many daily struggles as they seek to survive. Many work in Fish Factories or Fishing boats. Charcoal factories, Construction, Rubber Plantations and any of the Dirty, Difficult and Dangerous (3 D) Migrant Jobs. They are frequently in debt as they earn only around $US6 a day and need to pay up to 3 months of their salary to have legal documents to be safe. Homes near polluted water, hot tin roof shacks in the constant heat, frequently overcrowded with many family members trying to save money, it's a daily miracle to see Preschool children with clean shirts and smiles. Teenagers happy and growing in confidence. University Online Students serving in their community as teachers and leaders. Migrant Workers receiving a weekend education opportunity.
We face plenty of challenges. Ranong continues to have one of the highest out of school children and child labour rates in Thailand. 80% of Burmese Migrant Children finish school age 12 because of family poverty. Yet we seem to have developed the trust and confidence of the Buddhist Myanmar Migrant Community with increased demand for our Preschool and Burmese Migrant Secondary Programmes. We are 4 Marists, but with Marist International Volunteers, Thai and Burmese staff, we create a family at the Marist Centre showing the best of our Christian, Buddhist, Muslim traditions lifting up the lives of the poor together.
We are thankful for all the Marists who have gone before us, grateful to God for providence in continuing to meet our growing needs, and hopeful we can continue to develop the mission here in Ranong. Big steps forward have been the opening of the Marist Centre in 2013, and just recently has seen the opening of our new Marist House. We soon hope to finish our chapel. One of the students who visited us recently shared: please can we come and visit this monastery. "Yes" I replied, "you will always be most welcome".
Fr Frank Bird sm.
Director Marist Asia Foundation.
Fr Gil Casio will soon share more about the HIV Health Project. Fr Hermes Sabud will soon share more about Inter-Religious Dialogue, but if you are interested to learn more about the Marist Mission in Ranong you can visit www.maristasiafoundation.org or www.facebook.com/maristasiafoundation
French Translation Mission Mariste de Ranong (Thaïlande) – 27/05/2019
Le P. Frank Bird sm nous écrit du Sud de la Thaïlande, à l'endroit où se rejoignent les confins de la Thaïlande et du Myanmar.
Les Maristes sont arrivés à Ranong, sur la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, à la suite de leur expulsion du Myanmar en 2006. Il ne faut pas faire une longue recherche pour se rendre compte que la région de la frontière birmano-thaïe est une partie oubliée du monde, qui a subi soixante ans de répression militaire, et où neuf camps de réfugiés ont dû être créés, les migrants birmans fuyant en grand nombre vers la Thaïlande dans l'espoir d'un avenir meilleur pour leurs familles. On estime qu'il y a 2,5 millions de réfugiés birmans en Thaïlande. Ranong est un important lieu de passage entre le sud du Myanmar et la Thaïlande.
Les souvenirs des premiers temps de la mission à Ranong sont remplis de récits de marches, d'accueil amical de quiconque était désireux de parler et d'efforts pour comprendre les besoins de familles birmanes émigrées. La fameuse plaisanterie : "Qu'y a-t-il à faire après le petit déjeuner" est devenue : "Il y a tellement de choses à faire après le petit déjeuner!" Avec la mise en place de la Fondation mariste pour l'Asie, il y a maintenant six programmes en cours dans le domaine de l'éducation : un niveau préscolaire, une formation de niveau secondaire pour les migrants birmans, des programmes d'anglais aux niveaux intermédiaire et universitaire, le diplôme par internet de l'Université catholique d'Australie avec le certificat de capacité à apprendre et enseigner, les cours du dimanche pour les travailleurs migrants. A cela s'ajoute un programme dans le domaine de la santé concernant les personnes atteintes du Sida ; et nous cherchons à développer des activités dans le domaine du dialogue interreligieux, pour contribuer à bâtir la paix et l'unité dans une région délaissée d'Asie, toujours en souffrance.
Les familles de migrants birmans ont une dure lutte à mener chaque jour pour simplement survivre. Beaucoup travaillent dans les conserveries de poisson ou sur des bateaux de pêche. A eux les "emplois à trois D", Dépréciés pour leur saleté, Difficiles et Dangereux, en particulier dans l'industrie du charbon, la construction, les plantations caoutchoutières, là où se retrouvent surtout des migrants,. Ils sont souvent couverts de dettes, car ils gagnent généralement 6 dollars US par jour et il leur faut trois mois de salaire pour obtenir les documents légaux qui leur apporteront la sécurité. Ils habitent à proximité d'eaux polluées, leurs logements sont des baraques surchauffées au toit de tôle toujours brûlant. Elles sont souvent surpeuplées, car beaucoup de membres de la famille y logent ensemble pour économiser l'argent. C'est un miracle quotidien de voir arriver les enfants du niveau préscolaire avec leurs sourires et leurs chemises propres, de rencontrer des adolescents heureux, de plus en plus confiants en eux-mêmes. On voit les étudiants de l'Université par internet se mettre au service de la collectivité comme enseignants ou leaders sociaux. Aux travailleurs migrants est offerte la possibilité d'une formation en week-end.
Nous faisons face à de nombreux défis. Ranong a toujours l'un des taux les plus élevés de Thaïlande d'enfants non scolarisés et mis au travail. 80% des enfants de migrants birmans quittent l'école à douze ans en raison de la pauvreté de leur famille. Cependant il semble que la communauté des migrants bouddhistes nous accorde une confiance assurée. En témoigne la demande croissante par rapport au programme préscolaire et à la formation secondaire pour les migrants birmans. Nous sommes quatre Maristes, mais avec les volontaires internationaux envoyés par les Maristes, les équipes éducatives thaïes et birmanes, notre Centre mariste forme une vraie famille, mettant en commun le meilleur de nos traditions, chrétienne, bouddhiste, musulmane, pour contribuer ensemble à rendre meilleure la vie des plus pauvres.
Nous sommes reconnaissants à tous les Maristes qui nous ont précédés. Nous rendons grâces à Dieu pour sa Providence, qui nous donne les ressources permettant de faire face à des besoins croissants. Nous espérons pouvoir continuer à développer la mission que nous menons à Ranong. Une étape importante a été l'ouverture du Centre mariste en 2013. Et tout récemment nous avons vu s'ouvrir la nouvelle Maison mariste. Nous espérons pouvoir bientôt achever la chapelle. Un des étudiants venant nous rendre visite nous a confié : "Pourrions-nous venir visiter ce monastère?" "Oui, ai-je répondu, vous serez toujours les très bienvenus".
Frank Bird sm, Directeur de la Fondation mariste pour l'Asie
Le P. Gil Casio doit fournir un compte rendu de l'activité du Centre pour les malades du Sida et le P. Hermes Sabud en dira davantage sur le projet de rencontres interreligieuses.
Pour en savoir plus sur la mission mariste à Ranong, rendez-vous sur le site : www.maristasiafoundation.org ou sur la page facebook : www.facebook.com/maristasiafoundation.
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