Marist Brother - Francis Lukong fms - a member of our Marist Family Laudato Si Group - wrote this article recently: The International Day for Biodiversity is observed every year on May 22 by the international community to draw the world's attention to the importance of biodiversity on the planet Earth. The theme for this year's Biodiversity Day celebration is "Building a Shared Future for All Life on Earth". A shared future for all life represents the shared aspiration of mankind. Ecological challenges remind us that we are members of the same universal community. Our basic call to survival is best captured by the Chinese saying, "all beings flourish when they live in harmony and receive nourishment from Nature." The big lesson from this is that no one survives alone. If we protect nature and other species, we protect ourselves.

Biodiversity crisis, the rapid loss of species and the degradation of ecosystems, threatens the future of human beings on the planet Earth. A million species out of an estimated total of eight million according to the United Nations' (UN) report of 2019, are threatened with extinction due to habitat loss, invasive species, pollution and climate change besides human activities, the main cause of this loss. We can feel the impact in the decline of the air we breathe, the water we drink and the food we eat as well as in the medicine, shelter and the sources of our livelihoods.


Scientists from the University of Copenhagen are convinced that this human-induced species loss is 100 to 1000 times faster than the natural extinction rate. For this reason, they believe that the challenge of conserving the species requires political will and a solid scientific knowledge to ensure a safe future for the Earth. The main areas of action they proposed include conservation of critical ecosystems, restoration of degraded land and seas, safe and sustainable food systems, legal, safe wildlife use, knowledge and capacity building, governance and multilateral environmental agreements, and attention to indigenous peoples and local communities.

Pope Francis proposes integral ecology, an integrated and holistic approach to political, social, economic, and environmental problems, as the solution to the climate change, pollution, and biodiversity crisis because he believes that humans are integral participants in the ecosystem. Given the overexploitation of the earth's resources and the disappearance of thousands of species, the Vatican calls for the protection of the rich biodiverse regions of the world, including the Amazon and the Congo Basin.

For us, Marists of Champagnat, care for our common home is a moral imperative. Given that God's love extends to all creation, our passion for God and passion for people embedded in our spirituality must include passion for creation because God's revelation is also found in creation. The fact that birds neither sow nor reap and gather into barns, and yet God feeds them, tells us that God cares for creation. Like Francis of Assisi, we are invited to consider all creatures as brothers or sisters. Our universal family bond should make us feel the painful extinction of species. Similarly, ecological spirituality invites us to widen the tent and relate with all creatures as relatives. In this way, our proactive answer to the call of our XXII General Chapter to go beyond the "egos" to the "ecos" would enable us to save the planet Earth, our common home from the various crisis including the loss of biodiversity.

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22 MAI : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA BIODIVERSITÉ

La Journée internationale de la biodiversité est célébrée chaque année le 22 mai par la communauté internationale afin d'attirer l'attention du monde sur l'importance de la biodiversité sur la planète Terre. Le thème de la célébration de la Journée de la biodiversité de cette année est « Construire un avenir partagé pour toute la vie sur Terre ». Un avenir partagé pour toute la vie représente l'aspiration commune de l'humanité. Les défis écologiques nous rappellent que nous sommes membres de la même communauté universelle. Notre appel fondamental à la survie est parfaitement résumé par le dicton chinois « tous les êtres s'épanouissent lorsqu'ils vivent en harmonie et se nourrissent de la nature. » La grande leçon à en tirer est que personne ne survit seul. Si nous protégeons la nature et les autres espèces, nous nous protégeons nous-mêmes.

La crise de la biodiversité, c'est-à-dire la disparition rapide des espèces et la dégradation des écosystèmes, menace l'avenir des êtres humains sur la planète Terre. Un million d'espèces sur un total estimé à huit millions selon le rapport des Nations unies (ONU) de 2019, sont menacées d'extinction en raison de la perte d'habitat, des espèces invasives, de la pollution et du changement climatique en plus des activités humaines, principale cause de cette perte. Nous pouvons en ressentir l'impact dans le déclin de la qualité de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons et de la nourriture que nous mangeons ainsi que dans les médicaments, les logements et les sources de nos moyens de subsistance.

Les scientifiques de l'université de Copenhague sont convaincus que cette disparition d'espèces due à l'homme est 100 à 1000 fois plus rapide que le taux d'extinction naturelle. C'est pourquoi ils estiment que le défi de la conservation des espèces nécessite une volonté politique et de solides connaissances scientifiques pour assurer un avenir sûr à la Terre. Les principaux domaines d'action qu'ils proposent sont la conservation des écosystèmes affaiblis, la restauration des terres et des mers dégradées, les systèmes alimentaires sûrs et durables, l'utilisation légale et sûre des espèces sauvages, le renforcement des connaissances et des capacités, la gouvernance et les accords multilatéraux sur l'environnement, ainsi que l'attention portée aux peuples autochtones et aux communautés locales.

Le pape François propose l'écologie intégrale, une approche intégrée et holistique des problèmes politiques, sociaux, économiques et environnementaux, comme solution à la crise du changement climatique, de la pollution et de la biodiversité, car il estime que les humains font partie intégrante de l'écosystème. Face à la surexploitation des ressources de la terre et à la disparition de milliers d'espèces, le Vatican appelle à la protection des régions du monde riches en biodiversité, dont l'Amazonie et le bassin du Congo.

Pour nous, Maristes de Champagnat, le soin de notre maison commune est un impératif moral. Étant donné que l'amour de Dieu s'étend à toute la création, notre passion pour Dieu et notre passion pour les gens, inscrites dans notre spiritualité, doivent inclure la passion pour la création, car la révélation de Dieu se trouve aussi dans la création. Le fait que les oiseaux ne sèment pas, ne moissonnent pas et n'amassent pas dans des granges, et pourtant Dieu les nourrit, nous indique que Dieu prend soin de la création. Comme François d'Assise, nous sommes invités à considérer toutes les créatures comme des frères ou des sœurs. Notre lien familial universel devrait nous faire ressentir la douloureuse extinction des espèces. De même, la spiritualité écologique nous invite à élargir la tente et à entrer en relation avec toutes les créatures comme des parents. De cette façon, notre réponse proactive à l'appel de notre XXIIe Chapitre général à dépasser les « egos » pour aller vers les « ecos » nous permettrait de sauver la planète Terre, notre maison commune, des différentes crises, y compris la perte de la biodiversité.

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Frère Francis Lukong – Secrétariat de la Solidarité