Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty Version française - voir ci-dessous
The Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty Initiative is a civil society campaign to create a treaty to stop fossil fuel exploration and expansion and phase-out existing production. This Treaty is in line with the targets of the Paris Climate Agreement, and supports a just transition to renewable energy.
The Treaty has been endorsed by the Vatican, the World Health Organization, the European Parliament, many Pacific Island states, cities and regional councils around the world, Nobel laureates, academics, researchers, activists, and over half a million individuals.
The program includes the creation of a standalone Global Registry of Fossil Fuels to ensure transparency and accountability of production and reserves.
The Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty Initiative was officially launched at the Climate Week NYC on September 25th, 2020, at an event called "International Co-operation to Align Fossil Fuel Production with a 1.5°C World."
Tzeporah Berman, a Canadian environmental activist, was named the chair of the Treaty Initiative, and Alex Rafalowicz, the director of the Treaty Initiative. Berman has argued that by "explicitly addressing the supply side of the climate crisis, the Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty offers a way for countries to shift course." The Treaty would also be a more genuine and realistic way to achieve the goals of the Paris Agreement than the "net zero" an approach which, she claimed, is "delusional and based on bad science."
The Treaty aims to be a complementary mechanism to the Paris Agreement by directly addressing the fossil fuel industry and putting a just transition at its core.
The hope many academics, researchers, and activists have, is that an international agreement to prevent the expansion of fossil fuels, to manage a fair global phase-out, and to guide a just transition to preserve the already endangered life of our common home. The Treaty aims to be a complementary mechanism to the Paris Agreement by directly addressing the fossil fuel industry and putting a just transition at its core.
At the 2022 United Nations Climate Change Conference Vanuatu and Tuvalu became the first countries to endorse a fossil fuel non-proliferation treaty. Tuvalu's Prime Minister Kausea Natano in his speech stated, "We all know that the leading cause of climate crisis is fossil fuels, we have joined Vanuatu and other nations calling for a Fossil Fuels Non-proliferation Treaty. It's getting too hot and there is very (little) time to slow and reverse the increasing temperatures. Therefore, it is essential to prioritize fast acting strategies that avoid the most warming."
Pope Francis says in Laudato Deum, May all leaders be strategists capable of considering the common good and the future of their children, more than the short-term interests of certain countries or businesses. In this way, may they demonstrate the nobility of politics and not its shame. To the powerful, I can only repeat this question: "What would induce anyone, at this stage, to hold on to power, only to be remembered for their inability to take action when it was urgent and necessary to do so?"
As a signatory to the FFNPT Pope Francis was able to deliver his address to COP28 with great integrity. We pray for him and his inspiring work of leadership in the world of religion and ecology.
The Marist Ecology Commission encourages all Major Superiors to familiarize themselves with the FFNPT and become signatories. Individuals can also join the hundreds of thousands who have already signed this Treaty.
The treaty can be found in many languages, and signed, here: https://fossilfueltreaty.org/
Peter Healy - Aotearoa/NZ
Traité de non-prolifération des combustibles fossiles (TNPCF)
Par Peter Healy sm
L'initiative pour un traité de non-prolifération des combustibles fossiles est une campagne de la société civile visant à créer un traité pour mettre fin à l'exploration et à l'expansion des combustibles fossiles et éliminer progressivement la production existante. Ce traité est conforme aux objectifs de l'Accord de Paris sur le climat et soutient une transition juste vers les énergies renouvelables
Le traité a été approuvé par le Vatican, l'Organisation mondiale de la santé, le Parlement européen, de nombreux États insulaires du Pacifique, des villes et des conseils régionaux du monde entier, des lauréats du prix Nobel, des universitaires, des chercheurs, des militants et plus d'un demi-million de personnes.
Le programme prévoit la création d'un registre mondial autonome des combustibles fossiles afin de garantir la transparence et la responsabilité de la production et des réserves. L'initiative du traité de non-prolifération des combustibles fossiles a été officiellement lancée lors de la Semaine du Climat à New-York le 25 septembre 2020, à l'occasion d'un événement intitulé "International Co-operation to Align Fossil Fuel Production with a 1.5°C World" (Coopération internationale pour aligner la production de combustibles fossiles sur un monde à 1,5 °C).
Tzeporah Berman, une militante écologiste canadienne, a été nommée présidente de l'Initiative pour le traité, et Alex Rafalowicz, directeur de l'Initiative pour le traité. Mme Berman a fait valoir qu'en "abordant explicitement l'aspect de l'offre dans la crise climatique, le traité de non-prolifération des combustibles fossiles offre aux pays la possibilité de changer de cap". Le traité serait également un moyen plus authentique, plus réaliste d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris que l'approche "net zéro" qui, selon elle, est "délirante, fondée sur de mauvaises bases scientifiques".
Le traité se veut un mécanisme complémentaire à l'accord de Paris en s'attaquant directement à l'industrie des combustibles fossiles et en plaçant une transition juste au centre de ses préoccupations.
De nombreux universitaires, chercheurs et militants espèrent qu'un accord international empêchera l'expansion des combustibles fossiles, gérera leur élimination mondiale équitable et conduira à une transition juste, afin de préserver la vie déjà menacée de notre maison commune. Le traité se veut un mécanisme complémentaire à l'accord de Paris en s'attaquant directement à l'industrie des combustibles fossiles et en plaçant une transition juste au centre de ses préoccupations.
Lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (1) de 2022, le Vanuatu et Tuvalu sont devenus les premiers pays à approuver un traité de non-prolifération des combustibles fossiles. Dans son discours, le Premier ministre de Tuvalu, Kausea Natano, a déclaré : "Nous savons tous que les combustibles fossiles sont la principale cause de la crise climatique ; nous nous sommes joints au Vanuatu et à d'autres pays pour réclamer un traité de non-prolifération des combustibles fossiles. Il fait trop chaud et il reste très (peu) de temps pour ralentir et inverser la hausse des températures. Il est donc essentiel de donner la priorité à des stratégies d'action rapide qui permettent d'éviter la plus grande partie du réchauffement".
Le pape François déclare dans Laudato Deum (n°60) :
« Espérons que ceux qui interviendront seront des stratèges capables de penser au bien commun et à l'avenir de leurs enfants, plutôt qu'aux intérêts circonstanciels de certains pays ou entreprises. Puissent-ils montrer ainsi la noblesse de la politique et non sa honte. Aux puissants, j'ose répéter cette question : 'Pourquoi veut-on préserver aujourd'hui un pouvoir qui laissera le souvenir de son incapacité à intervenir lorsqu'il était urgent et nécessaire de le faire ?' » (2).
En tant que signataire du FFNPT (Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty, Traité de non-prolifération des combustibles fossiles, TNPCF), le Pape François pourra participer à la COP28 et y prononcer son discours en développant l'intégralité de ses positions. Nous prions pour lui et pour son travail inspirant de leadership dans le monde de la religion et de l'écologie.
La Commission d'Écologie Mariste encourage tous les Supérieurs Majeurs à se familiariser avec le TNPCF et à en devenir signataires. Car les individus peuvent également rejoindre les centaines de milliers de personnes qui ont déjà signé ce traité.
Le traité peut être consulté en plusieurs langues, et signé, à l'adresse suivante : https://fossilfueltreaty.org/
Peter Healy - Aotearoa/NZ
(1)Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rences_des_Nations_unies_sur_les_changements_climatiques
(2) Laudato Si', n. 57 : AAS 107 (2015), p. 870.