Br Ivan Vodopivec sm writes from Notre Dame de France, London: Normally on a Saturday morning our parish centre would be full of volunteers preparing sandwiches, crisps, cakes, biscuits, fruit and soup ready to welcome our 100 -120 visitors, most of them living on the streets or vulnerably housed. But on March 14th that all stopped. The normally lively bustling Leicester square with hundreds of people on the go became a still and quiet and somewhat eerie space. The lock-down had begun and due to socially distancing measures our centre was not able to welcome our guests and keep everyone safe from the virus.

Westminster council swung into action and along with organisations like ours began to work out how in a safe way we can serve the most vulnerable people in our city.Although accommodation had been found for over 400 people there was still a need to get food for those who still were living on the streets.

Churches and other organisations have a weekly zoom conference with Westminster council to plan and coordinate a schedule for when and where food could be distributed.It was through this exchange that it was decided that we can help by providing our sandwich service on Friday and Saturday evenings between 17:40 -20:00 and Saturday lunchtimes 12:00-14:30. On average at every service we welcome between 80 -100 guests.


I find it humbling to see our visitors queuing, respecting the social distancing rules, waiting patiently and quietly (some not so quietly) and having received their food they leave with a heartfelt thank you. In today's world appreciation and gratitude of what we have can be something that is hard to come by and it is our guests that have taught me to appreciate and value what I have and how rich my life is because of the people who are in it.

Br Ivan marking the social distancing 2 meters

One of our volunteers, Cosme put it quiet well when he said, " ..sure, the sandwich service is ostensibly about food (people are hungry) but it is also about an encounter, a link, a connection a means to reach out to the vulnerable"

So when I see the exchange of a smile, the humor and laughter between our volunteers and guests what is seen as the ordinary become extraordinary and in that encounter I see the face of the living God.

Randy and Tanya preparing the nourishment

A Londres, la distribution de sandwiches aux sans-abri

Ivan Vodopivec sm nous écrit de Notre Dame de France à Londres:

"En temps ordinaire, le samedi matin, notre centre paroissial est rempli de bénévoles qui préparent les sandwiches, les chips, les petits gâteaux et biscuits, les fruits, la soupe, pour accueillir nos 100 à 120 visiteurs, dont la plupart sont à la rue ou vivent dans des logements précaires. Mais le 14 mars tout s'est arrêté. Leicester square, qui habituellement bourdonne de vie au passage de centaines de personnes, est soudain devenu calme et silencieux, devenant un espace quelque peu étrange. Le confinement venait de commencer. A cause des mesures de distanciation sociale, notre centre ne pouvait plus accueillir d'hôtes, pour s'efforcer de protéger chacun du virus.

Le Conseil communal de Westminster s'est mis à l'ouvrage et avec des organismes comme le nôtre, a réfléchi à une manière sécurisée d'être au service des plus vulnérables de notre cité. Bien qu'un hébergement ait pu être trouvé pour plus de 400 personnes, il était quand même nécessaire de pourvoir à l'alimentation de ceux qui vivaient encore dans la rue.

Les Eglises et les autres organisations tiennent chaque semaine une conférence par zoom avec le Conseil de Westminster, pour établir un plan prévoyant les distributions alimentaires, et définir quand et par qui elles seraient effectuées. Au cours de cet échange, il a été décidé que notre aide pourrait consister à assurer notre service de sandwiches les vendredi et samedi soirs de 17h40 à 20h, et les samedis à l'heure de midi, de 12h à 14h30. En moyenne, nous accueillons de 80 à 100 hôtes par service.

Je trouve assez humiliant de voir nos visiteurs faire la queue, respecter les règles de distanciation, attendre patiemment et en silence (certains, moins silencieusement, il est vrai) et repartir avec un merci du fond du cœur après avoir reçu leur nourriture. Dans le monde d'aujourd'hui, la reconnaissance et la gratitude pour ce que nous recevons sont des choses qui ne viennent pas facilement et ce sont nos hôtes qui m'ont appris à apprécier à sa juste valeur ce dont je dispose. Et combien ma vie est riche de toutes les personnes qui y interviennent.

Le F. Ivan posant les repères de la distanciation, tous les 2 mètres

L'un des bénévoles, Cosme, exprime cela très bien lorsqu'il dit : "Bien sûr, le service des sandwiches répond visiblement à un besoin alimentaire, ces personnes ont faim. Mais il s'agit aussi d'une rencontre, d'un lien, d'une relation, d'un lieu où l'on rejoint les plus vulnérables."

Aussi, quand je vois les échanges de sourires, d'éclats de rire et de plaisanteries entre nos bénévoles et nos hôtes, ce qui semble tout ordinaire devient extraordinaire et dans cette rencontre je peux déceler la figure du Dieu vivant."