By Ben sm on Monday, 07 October 2024
Category: Living Contemplatively

A Feast for the Mystery of Creation - Un festin pour le mystère de la création

EXECUTIVE SUMMARY                                           Traduction française - voir ci-dessous

A global ecumenical process is underway for various Christian churches to jointly elevate Creation Day (September 1), also known as the World Day of Prayer for Creation, to become a liturgical feast. A working group co-convened by the UISG-USG JPIC commission, Laudato Si' Movement, and Laudato Si' Research Institute is coordinating the participation of Catholic organizations and congregations in the process. Below is some background on the proposed feast, as well as invitations for your organization to join an event on September 30 and a joint letter endorsing the new feast.

INTRODUCTION

The celebration of September 1 as Creation Day, the Feast of Creation, or World Day of Prayer for Creation has gained vast ecumenical popularity in recent decades. Inspired by a rich liturgical tradition of the Orthodox Church, for whom this is the first day of their liturgical year, Creation Day was later embraced as a special day of prayer by the World Council of Churches in 2008 and by Pope Francis for the Catholic Church in 2015, while also inspiring the larger "Season of Creation" flowing from this day.

Driven by the signs of the times and nourished by Pope Francis' annual statements, Creation Day has grown strongly in recent years, with thousands of communities participating in its annual observance every year. Even as an optional celebration, absent from our lectionary and formal liturgical life, there is a deep thirst to celebrate God as Creator.

More recently, in March 2024, a historic ecumenical gathering took place in Assisi to explore a proposal to elevate the observance of Creation Day into an official liturgical feast commemorating the great mystery of Creation. Encouraged by strong endorsements of high-level leaders such as the Ecumenical Patriarch of the Orthodox Church and the Primate of the global Anglican Communion (Archbishop of Canterbury), a strong consensus emerged about the need to jointly institute this liturgical feast, particularly as an ecumenical gesture to mark the 1700th anniversary of the Council of Nicaea in 2025. The ecumenical consensus was driven by the feast's profound theological underpinnings, particularly its ancient symbolism in the Orthodox Church as the day representing the divine act of Creation.

Various Vatican representatives participated in the ecumenical gathering, including from the Dicastery for Divine Worship, who issued a very positive statement stressing how "the date of September 1st has gained considerable significance for the Christian community... to honor God the Creator and the profound Mystery of creation. Precisely this was discussed in Assisi, to delve into the possible future developments of this important initiative." Cardinal Víctor Fernández, Prefect of the Dicastery for the Doctrine of the Faith, also attended (see remarks). Representatives from many Catholic organizations, congregations, and bishops' conferences were also present. 

SOME REASONS FOR A NEW FEAST

Below are some compelling reasons for elevating Creation Day to become a liturgical feast.

  1. Builds on an ancient tradition of the Eastern church since the 5th century, way before the East-West schism.

  2. Builds on three decades of popular piety and beautiful fruits of ecumenical celebrations across the world.

  3. Enriches the Christological nature of the liturgical year by putting the spotlight on Christ's role in the act of Creation, both "in the beginning" and ongoing.

  4. Enriches the dogmatic span of the liturgical year, filling the gap of the mystery of Creation being the only Nicene dogma missing a feast (Lex Orandi, Lex Credendi).

  5. Uplifts the notion of the Triune God as Creator, often overshadowed by the overemphasis on Redemption (as Benedict XVI flagged); it was addressed by Laudato Si' but it was not enough ("The Church's teaching affects the mind primarily; her feasts affect both mind and heart," as Pius XI said).

  6. Fulfills recent Synod proposals for collaboration "with ecumenical partners" to update the lectionary to match "this historical moment" (2008 Synod) and for the integration of "the biblical and theological foundations of integral ecology" in our liturgy (2023 Synod).

  7. Embodies the image of the liturgy as a "living plant" that keeps evolving throughout the centuries, as Pope Francis stressed not long ago, including many new feasts this past hundred years (mindful also of the equally important task of "pruning").

  8. Represents a prophetic response to the "signs of the times", complementing the appeals of Laudato Si' and Laudate Deum (Lex Orandi, Lex Credendi, Lex Vivendi).

  9. Responds to the future of young people within creation and their ecological sensitivity (Christus Vivit 228), supporting a key evangelization priority.

  10. Becomes a profound ecumenical gesture with fellow Christian churches, an unprecedented step in the history of Christianity, to mark the centenary of Nicea.

For more details, see:   ●Report of the ecumenical process: "A Liturgical Opportunity, An Ecumenical Kairos"

FÊTE DU MYSTÈRE DE LA CRÉATION     Mémo pour les organismes catholiques

RÉSUMÉ ANALYTIQUE

Un processus œcuménique mondial est en cours pour que diverses églises chrétiennes élèvent conjointement la Journée de la création (1er septembre), également connue sous le nom de Journée mondiale de prière pour la création, au rang de fête liturgique. Un groupe de travail convoqué par la commission JPIC de l'UISG-USG (Union internationale des Supérieurs Généraux, Union des Supérieures ,Générales), le Mouvement Laudato Si' et l'Institut de recherche Laudato Si' coordonne la participation des organisations et des congrégations catholiques à ce processus. Vous trouverez ci-dessous quelques informations sur la fête proposée, ainsi que des invitations pour votre organisation à participer à un événement le 30 septembre et une lettre commune approuvant la nouvelle fête.

INTRODUCTION

La célébration du 1er septembre comme Journée de la création, Fête de la création ou Journée mondiale de prière pour la création a acquis une grande notoriété œcuménique au cours des dernières décennies. Inspirée par la riche tradition liturgique de l'Église orthodoxe, pour laquelle il s'agit du premier jour de l'année liturgique, la Journée de la création a ensuite été adoptée comme journée spéciale de prière par le Conseil œcuménique des Églises en 2008 et par le pape François pour l'Église catholique en 2015, tout en inspirant la « Saison de la création » plus large qui découle de cette journée.

Poussée par les signes des temps et nourrie par les déclarations annuelles du pape François, la Journée de la création s'est fortement développée ces dernières années, des milliers de communautés participant chaque année à sa célébration. Même s'il s'agit d'une célébration facultative, absente de notre lectionnaire et de notre vie liturgique formelle, il existe une profonde soif de célébrer Dieu en tant que Créateur.

Plus récemment, en mars 2024, un rassemblement œcuménique historique a eu lieu à Assise pour étudier une proposition visant à élever la célébration du Jour de la Création au rang de fête liturgique officielle commémorant le grand mystère de la Création. Encouragé par le soutien de dirigeants de haut niveau tels que le patriarche œcuménique de l'Église orthodoxe et le primat de la Communion anglicane mondiale (l'archevêque de Canterbury), un fort consensus s'est dégagé sur la nécessité d'instituer conjointement cette fête liturgique, en particulier en tant que geste œcuménique pour marquer le 1700e anniversaire du Concile de Nicée en 2025. Le consensus œcuménique a été motivé par les fondements théologiques profonds de la fête, en particulier son symbolisme ancien dans l'Église orthodoxe en tant que jour représentant l'acte divin de la création.

Plusieurs représentants du Vatican ont participé au rassemblement œcuménique, notamment le Dicastère pour le culte divin, qui a publié une déclaration (en italien et en anglais) très positive soulignant que « la date du 1er septembre a acquis une signification considérable pour la communauté chrétienne... pour honorer le Dieu Créateur et le profond Mystère de la création. C'est précisément de cela qu'il a été question à Assise, afin d'approfondir les possibles développements futurs de cette importante initiative ». Le cardinal Víctor Fernández, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, était également présent (voir ses remarques en italien). Des représentants de nombreuses organisations catholiques, congrégations et conférences épiscopales étaient également présents.

QUELQUES RAISONS POUR UNE NOUVELLE FETE

Voici quelques raisons impérieuses d'élever le Jour de la Création au rang de fête liturgique.

1. Elle s'appuie sur une ancienne tradition de l'Église orientale remontant au Ve siècle, bien avant le schisme entre l'Orient et l'Occident.

2. Elle s'appuie sur trois décennies de piété populaire et sur les magnifiques fruits des célébrations œcuméniques à travers le monde.

3. Elle enrichit la nature christologique de l'année liturgique en mettant l'accent sur le rôle du Christ dans l'acte de la création, à la fois « au commencement » et en cours.

4. Elle enrichit la portée dogmatique de l'année liturgique, en comblant la lacune du mystère de la Création qui est le seul dogme de Nicée à ne pas avoir de fête (Lex Orandi, Lex Credendi).

5. Elle exalte la notion du Dieu trinitaire en tant que Créateur, souvent éclipsée par l'importance excessive accordée à la Rédemption (comme l'a souligné Benoît XVI) ; cette question a été abordée dans Laudato Si', mais cela n'a pas suffi (« L'enseignement de l'Église touche principalement l'esprit ; ses fêtes touchent à la fois l'esprit et le cœur », comme l'a dit Pie XI).

6. Elle répond aux propositions récentes du Synode concernant la collaboration « avec des partenaires œcuméniques » pour mettre à jour le lectionnaire afin qu'il corresponde à « ce moment historique » (Synode 2008) et pour l'intégration des « fondements bibliques et théologiques de l'écologie intégrale » dans notre liturgie (Synode 2023).

7. Elle incarne l'image de la liturgie comme une « plante vivante » qui continue d'évoluer au cours des siècles, comme l'a souligné le pape François il n'y a pas longtemps, en incluant de nombreuses nouvelles fêtes au cours des cent dernières années (tout en gardant à l'esprit la tâche tout aussi importante de l'« élagage »).

8. Elle représente une réponse prophétique aux « signes des temps », complétant les appels de Laudato Si' et Laudate Deum (Lex Orandi, Lex Credendi, Lex Vivendi).

9. Elle répond au devenir des jeunes au sein de la création et à leur sensibilité écologique (Christus Vivit 228), en soutenant une priorité clé de l'évangélisation.

10. Elle devient un geste œcuménique profond avec les autres Églises chrétiennes, une étape sans précédent dans l'histoire du christianisme, pour marquer le 17e centenaire du concile de de Nicée.

Pour plus de détails, voir le Rapport du processus œcuménique : « Une opportunité liturgique, un Kairos œcuménique » (en anglais).

Pour mémoire, Fête de la création 2023, en français : https://laudatosimovement.org/fr/news/pourquoi-une-fete-de-la-creation-le-1er-septembre/

​Cover photo: Artwork in Ladywell Refectory, created by Catherine A. Johansen of 'Scribble and Think' 

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